CR-350 Batterie du Cap de la Chèvre (AOK 7 KVA B)
Le Cap de la Chèvre est depuis des temps anciens un lieu stratégique d’observation de la mer. Il permet de contrôler l’entrée dans la Baie de Douarnenez. Les hommes y ont donc établi très vite une présence militaire. La première batterie française y sera construit pendant la Royauté. En 1941, les allemand réutilisent les installations françaises et les intègrent au Mur de l’Atlantique.
Historique de la position
Lorsque l’armée allemande investit les lieux, elle prend une position neuve et du niveau des construction à venir du Mur de l’Atlantique. Le poste de contrôle de tir est l’équivalent des M262. Elle complète la position avec des bâtiments en retrait pour accueillir la garnison, des barbelés, des tranchées en zig-zag et des champs de mine La position est codée dans le périmètre du mur de l’atlantique CR-350 (ou C-350) et CR-11.
Entre la fin 1943 et le début 1944, les allemands changent les pièces d’artillerie pour des 150mm Tbts KC/36 fabriqués par Krupp. Ses obus de 43kg sont propulsés à 22km. Les canons français sont transférés à la batterie de Kerborn en casemate SK.
A la fin de la guerre, l’armée allemande chargée de la défense du secteur de Brest y fera un baroud d’honneur pendant la bataille de Brest sous la direction du géneral allemand Erwin Rauch. Ce dernier qui s’est replié avec 120 marins, sera acculé dans la batterie du Cap et y sera fait prisonnier par l’armée allemande entre le 17 et le 18 septembre 1944.
Sur les photos aérienne entre 1947 et 1951 on voit clairement les éléments de la positions, les tranchées ainsi que les traces des bombardements de 1944. Le Sémaphore français construit avant la guerre fut en grande partie détruit pendant ces tirs.
Description de la position
Elle fait partie de la KV-Gr Camaret.
Dispositif opérationnel
- nc
Plan de la position
Galerie de photographies
Vidéos
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